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photo : Guy Bernot (c)
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Poète (Prix Max-Pol Fouchet en 1988),
romancier, nouvelliste, essayiste, auteur d'une vingtaine d'ouvrages depuis
1974, Michel Baglin a plusieurs fois abordé le thème des trains dans son oeuvre, en
particulier dans Entre les lignes, paru à la Table Ronde en 2002
Membre de l'académie Mallarmé depuis 2017, il anime par ailleurs le site Texture consacré à la vie de la poésie, avec des articles, des annonces de spectacles, de salons, de lectures et de très nombreuses critiques d'ouvrages proposées par une quinzaine de collaborateurs poètes et revuistes |
C'est un fervent défenseur d'une poésie du réel, du concret, à
l'opposé de la conception traditionnelle de la poésie comme fuite, comme
évasion. Il
s'en explique dans ses essais Poésie et pesanteur (1984) et La perte du
réel (1998), où il affirme que le poème est le moyen le plus juste
d'appréhender le monde, de dire le réel. Pour preuve, aussi, son recueil L'obscur
vertige des vivants (ed. Le Dé Bleu, 1994) qui se propose de parler en
poésie de physique, d'astronomie ou de chimie. Au-delà de la poésie,
c'est le rapport de la langue aux choses, au monde, qui constitue le
fondement de son oeuvre. Son dernier livre, les Chants du regard (Privat, 2006) est une méditation poétique autour d'un choix de
photographies de Jean Dieuzaide
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Michel Baglin a aussi été journaliste à la Dépêche du
Midi. Dans la Lettre de Canfranc, poésie et journalisme
font un séduisant autant que surprenant attelage.
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dans son numéro 140 de décembre 2008, la revue Décharge consacre un important dossier à Michel Baglin, coordonné et conçu par Georges Cathalo et rassemblant les plumes de Werner Lambersy, François Huglo, Marie-Claire Bancquart, Martine Caplanne, Max Alhau et Alain Kewes ; entretien et textes inédits en prime
Michel Baglin chez Rhubarbe :
Lettre de Canfranc
les pas contés
Chemins d'encre
L'alcool des vents
Loupés russes
La Perte du réel
Les mots nous manquent |
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