littérature sauvage, textes inclassables et autres curiosités
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Marcher et écrire sont
de même nature. Qu'est-ce qui pousse le randonneur à vouloir avaler encore ce
monticule, à explorer cette combe, à se risquer à l'extrême bout d'un
promontoire ? Pour y découvrir quoi ? Qu'est-ce qui pousse l'écrivain à écrire
? Pour dire quoi qui n'ait pas déjà été dit, y compris par lui-même ? Et
comment dire le paysage sans le trahir, sans le réduire à quelques mots
imparfaits ? Dans la lignée (la foulée !) de la Lettre de Canfranc, Michel
Baglin interroger ici son chemin d'écriture qui passe par la Cerdagne.
9782916597065 ; 43p. - 6,00 €
illustration de couverture : Le massif du Carlit (photo : Michel Baglin ; Maquette : Jean-Marie Tremblay) Ce livre a bénéficié d'une aide à l'écriture du Centre Régional du Livre de Midi-Pyrénées ils en ont dit :Tout au long des évocations de
Max Ahlau, L'Autre Sud ce petit ouvrage d'une quarantaine de pages célèbre le randonneur et ses découvertes multiples. C'est la marche, considérée comme un art, lorsque le corps, au-delà de la machine à avaler terrains et friches, découvre la clarté d'un paysage, la douche bienfaisante de l'étape, la fatigue généreuse de la curiosité, du plaisir, du bien-être. La jouissance du randonneur est sans doute comparable à celle du barreur ou à celle du montagnard, et Michel Baglin s'emploie, en narrateur habile, en poète avisé, à nous entraîner à sa suite dans ces paysages qu'il s'approprie. Devant la Nature, le cœur se dilate, le regard se fait long. La qualité du soir attise les fibres d'un plaisir toujours nouveau, toujours recommencé. Marcher est un privilège que démontre Michel Baglin avec ce sens de la narration entretenu par son métier de journaliste. Les sentiers aboutissent toujours à des images nouvelles et serpentent comme les vers du poème par le biais des mots qui prennent le relais du regard. Jean Chatard, Friches 40 ans bientôt de relations diverses avec la page blanche. Dans quel but ? L'adolescent voulait «sauver des lambeaux d'une trop généreuse réalité.» Et le quinquagénaire aujourd'hui ? Cherche-t-il un « exutoire ? la catharsis ? Plutôt, toujours, «l'approche au plus près. De quoi ?... Du non-dit peut-être. Ou du déjà dit qu'on n’entend plus... J'écris et ce n'est jamais qu'essai pour être. Pour faire être... Pour sauver... Se gagner l'ici-bas... Amplifier le sentiment de vivre. Le mien, celui des lecteurs quand tout va bien... Gilles Sicard, Poésie1/vagabondages lire la note de Lucien Wasselin dans la Tribune de la région minière (pdf 117ko) lire la note de Alain Jean André sur le site chroniques de la Luxiotte lire la note de Jean-Pierre Longre sur Sitartmag lire la note d'Isabelle Roche sur Lelittéraire.com
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