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Les pas contés

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Edito

"Baglin écrit comme il marche, pour retrouver un état d'enfance, être présent au monde, "amplifier le sentiment de vivre" et entendre cheminer la phrase, par mots et par vaux, jusqu'à son lecteur reconnaissant"


(Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur du 24 janvier 2008)

Marcher et écrire sont de même nature. Qu'est-ce qui pousse le randonneur à vouloir avaler encore ce monticule, à explorer cette combe, à se risquer à l'extrême bout d'un promontoire ? Pour y découvrir quoi ? Qu'est-ce qui pousse l'écrivain à écrire ? Pour dire quoi qui n'ait pas déjà été dit, y compris par lui-même ? Et comment dire le paysage sans le trahir, sans le réduire à quelques mots imparfaits ? Dans la lignée (la foulée !) de la Lettre de Canfranc, Michel Baglin interroger ici son chemin d'écriture qui passe par la Cerdagne.

9782916597065 ; 43p. - 6,00 €

lire un extrait

 

illustration de couverture : Le massif du Carlit (photo : Michel Baglin ; Maquette : Jean-Marie Tremblay)

Ce livre a bénéficié d'une aide à l'écriture du Centre Régional du Livre de Midi-Pyrénées

ils en ont dit :

Tout au long des évocations de la Cerdagne , les réflexions se chargent d’une intensité qui donne la clef du travail de Michel Baglin, que ce soit en poésie ou dans le domaine de la fiction. C’est avant tout un désir d’aller vers ses semblables qui le guide comme le conduisent ses pas vers les lieux familiers cerdans autant que le goût pour l’infini. On note dans cette marche ou même cette démarche le souhait de faire corps avec le monde, avec la terre et non de s’évader au moyen d’une rêverie quelconque. Cette définition : «  Ecrire, c’est retrouver le réel » , souligne la volonté de l’auteur d’être au monde, d’aller de conserve avec autrui, ce lecteur à qui l’on s’adresse et à qui on souhaite faire partager des sentiments qu’ils soient d’ordre esthétique ou d’ordre humain.

Max Ahlau, L'Autre Sud

ce petit ouvrage d'une quarantaine de pages célèbre le randonneur et ses découvertes multiples. C'est la marche, considérée comme un art, lorsque le corps, au-delà de la machine à avaler terrains et friches, découvre la clarté d'un paysage, la douche bienfaisante de l'étape, la fatigue généreuse de la curiosité, du plaisir, du bien-être.

La jouissance du randonneur est sans doute comparable à celle du barreur ou à celle du monta­gnard, et Michel Baglin s'emploie, en narrateur habile, en poète avisé, à nous entraîner à sa suite dans ces paysages qu'il s'approprie. Devant la Nature, le cœur se dilate, le regard se fait long. La qualité du soir attise les fibres d'un plaisir toujours nouveau, toujours recommencé. Marcher est un privilège que démontre Michel Baglin avec ce sens de la narration entretenu par son métier de journa­liste. Les sentiers aboutissent toujours à des images nouvelles et serpentent comme les vers du poème par le biais des mots qui prennent le relais du regard.

Jean Chatard, Friches

40 ans bientôt de relations diverses avec la page blanche. Dans quel but ? L'adolescent voulait «sauver des lambeaux d'une trop généreuse réalité.» Et le quinquagénaire aujourd'hui ? Cherche-t-il un « exutoire ? la catharsis ? Plutôt, toujours, «l'approche au plus près. De quoi ?... Du non-dit peut-être. Ou du déjà dit qu'on n’entend plus... J'écris et ce n'est jamais qu'essai pour être. Pour faire être... Pour sauver... Se gagner l'ici-bas... Amplifier le sentiment de vivre. Le mien, celui des lecteurs quand tout va bien...

Gilles Sicard, Poésie1/vagabondages

lire la note de Lucien Wasselin dans la Tribune de la région minière (pdf 117ko)

lire la note de Alain Jean André sur le site chroniques de la Luxiotte

lire la note de Jean-Pierre Longre sur Sitartmag

lire la note d'Isabelle Roche sur Lelittéraire.com

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EAN Prix
Les pas contés 9782916597065 6,00 €
 
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Dernière modification : 26 août 2008