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Adeline Baldacchino, Le Baume de Galaad (poésie)

Un an après ses Microjubilations, chroniques de la joie voyageuse, Adeline Baldacchino nous convie a un tout autre voyage, intérieur : celui de la maternité. Lui aussi connait ses phases d'attente fébrile, de préparation, d'imaginaire prospectif ; lui aussi avance en terre inconnue, s'émerveille, rit, s'inquiète parfois, anticipe les nostalgies. Mais de ce voyage, on ne revient pas, c'est litéralement le voyage d'une vie qui ne nous appartient plus à la seconde où l'autre en soi se détache et découvre le monde par ses propres yeux. Il faudra apprendre à passer du deux en un au deux côte à cote en sachant bien que viendra, que doit venir, le moment où les chemins commenceront à bifurquer.

En sept temps poétiques, un interlude dialogué et une coda en forme de conte, Adeline Baldacchino nous fait vivre le plus beau, le plus troublant des voyages.

Le livre est superbement illustré, couverture et intérieur par Clémentine Fillon.

 

 

156 pages, EAN 9782374750781, 15 euros

 

Louise Lévêque, "Où ?" Une histoire des années 15 à 20

Les questions que l’on se pose, celles que tout le monde se pose, questions de vie ou de mort et questions à la con, celles qu’on vous pose, celles qu’on ne poserait pas à un homme, celles qui se disent et celles qui s’écrivent, celles qu’on déguise, celles qui trahissent, questions de toujours ou questions d’aujourd’hui, trois femmes à différents âges de la vie, les ont écoutées, entendues, se les ont posées et vous les posent. Avez-vous la réponse ? Y a-t-il seulement une réponse ?

écrite et mise en scène par Louise Lévêque, la pièce a été créée au Théâtre d'Auxerre - scène conventionnée d'intérêt national en décembre 2023

 

104 pages ; 9782374750774 ; 10,00 euros

 

Jacques-François Piquet, Portraits soignés (suivi de) En moi-même emmuré.e

Ils s’appellent Yan, Marie, Gil ou Hannah, ont chuté, se sont abîmés. Depuis lors, ils vivent en un lieu qui pourrait ne figurer sur aucune carte ni plan de ville, tant il est vrai que seuls ceux qui y séjournent ou y travaillent savent qu’il existe. Rien d’étonnant à cela, quand on sait que beaucoup d’entre nous non seulement réfutent l’idée de chute, mais en sourient, voire s’en moquent ouvertement, se targuant pour les uns d’avoir la tête suffisamment bien ancrée sur les épaules, pour les autres de toujours marcher sur un sol ferme et plat… Ils s’appellent Arthur, Violette ou Abdel : en soignant leurs portraits par l’écriture, j’ai voulu leur redonner couleur et dignité. JFP

Réédition revue et augmentée ; première édition 2009

couverture de Dominique Masse

116 pages ; 2978374750767 ; 13,00 euros

  vv

Eric Nival, Ça va de soi (dessins d'Ahmed Ben Dhiab)

Vous ne lirez pas ce livre, ça va de soi. Du moins, pas comme un autre livre, avec un début, un développement et une fin. À l’heure où le nouveau télescope spatial James Webb pourrait bien nous apprendre qu’il n’y a jamais eu de Big Bang, la simple beauté des pivoines peut suffire à entrer dans un livre comme dans une rivière un peu tumultueuse dont on négligera le chapitrage, signalétique elle-même dérivant dans le courant. Cette odyssée de l’écriture vous relatera en moins de vingt pages la naissance de la première phrase. Vous croiserez un chat, un singe dans son dictionnaire, un éditeur sagace, une présence innommée, tantôt bienveillante tantôt décapante (et parfois les deux), un voisin jardinier et des rafleurs de lard. Et même un auteur. Ou plusieurs, se disputant, voire se volant la paternité de l’œuvre en cours ? Et mille fausses pistes, digressions, ponctuations qui peinent à ponctuer, chausse-trapes lexicales, emprunts et citations qui sont la nature de cette écriture. Au bout, il n’y aura pas d’Ithaque, les livres, fussent-ils publiés, ne sont que des états transitoires d’un quotidien expressément fictif.

« S’il a été concevable dans une classe de collège l’année où mourrait grand-mère Lu et qu’un mur scinderait Berlin, Éric Nival, animal à la gestation hors norme, est en fait né en novembre 1972, et par extravagance, chez Untel Chénel, qui jamais ne l’a su, imprimeur dans une province honfleuro-hexagone, comme tout un Satie... Quant à moi, je l’ai rencontré, en papier et en os, un jour de 1993 sur le pas de la porte d’un immeuble du 18e parisien où je vivais ! Depuis il a surgi, à ma connaissance, dans diverses publications, mais Ça va de soi est son premier long récit publié. » (Ghislain Ripault, indices recueillis par Hubert Lenoteur, 2022)

9782374750750, 311p, 22 euros, ill couverture et intérieur : Ahmed Ben Dhiab

 

Adeline Baldacchino, Microjubilations (chroniques)

Ces Chroniques voyageuses vous emporteront dans un tourbillon de paysages et de visages, de Lisbonne à Angkor, d’Afrique en Mexique, de Samarcande à Hiroshima, de Mayotte en Croatie, d’Iran à Ceylan, sans oublier la haute mer atlantique.
Mais l’essentiel n’est pas là. Le vrai tourbillon est au cœur de celle qui raconte. Qui se remémore, plutôt, car ce ne sont pas des récits croqués sur le vif, un carnet en poche. Tel le Petit Poucet, à partir d’un caillou, d’une saveur, d’une ivresse ou d’une tristesse, elle remonte le fil des souvenirs, recrée, réinvente le monde autrefois parcouru, afin peut-être de retrouver trace de cette part d’elle-même qu’elle y a essaimée.
Véritable ode au voyage, à l’intranquillité joyeuse qui nous pousse à partir, ces microjubilations sont autant de déclarations d’amour au monde, aux livres et à la poésie.

Je dis voyager comme on dit je t’aime.

Voyager n’est jamais qu’une autre manière de laisser pendre sa chevelure au balcon pour permettre aux chevaliers d’y monter.

 

 

268 pages, 15,00 euros

 

Marilyse Leroux, Les mains bleues (poésie)

Tant de chemins que je ne connaissais plus.
Un jour j’en ai pris un, et mon pays a disparu.


Depuis un pont, une jeune fille, presque une enfant encore, regarde l’eau qui charrie tant de morts, incertaine passerelle entre un pays ravagé par la guerre et une ville qu’elle ne comprend pas et où on ne comprend pas les mots de ses terreurs.
Elle parle pourtant, raconte sa mère, son enfance, les hommes qui sont venus, la longue errance sur les routes et les mers, sa volonté d’oser être elle-même.
Il nous appartient d’entendre son chant de douleur et de combat.

 

 

46 p, 10,00 €

     
 

Emmanuelle Favier Toutes ces choses qui passent (nouvelles)

Un peintre en disgrâce se voit offrir, en guise de dernière chance, une résidence de création dans l’intimité silencieuse des moines d’une abbaye ; l’expédition farceuse d’adolescents dans les ruines d’un château prend un tour initiatique ; l’irruption d’une limace dans une cabine de douche ébranle toutes les certitudes ; si les trois nouvelles de ce recueil évoquent, chacune à sa manière, un rite de passage, celui-ci s’accompagne chaque fois aussi d’un saccage, d’une dévastation des corps trop beaux, trop doux, trop innocents, qui rendraient insoutenables nos propres existences.

Emmanuelle Favier est nouvelliste, romancière et poétesse. C'est une fidèle des éditions Rhubarbe où elle a notamment publié, dans la même collection, Allons dans le grand vent en 2021.


collection A part ; couverture : "Les témoins ardents" de Sophie Brassart

 

9782374750712 ; 56 pages ; 6 euros

 
 

Gilles Verdet, Les passagers (nouvelles)

9782374750705 - 93 pages, 12,00 euros

 
   

 

 
   

 

 
 
     
 

 

 
     
   

 

   

 

     

 
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Dernière modification : 27 mai, 2024