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Vers la mer ; chant d'amour et d'adieu

   

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10 ans de rhubarbe

illustration de couverture : Gérard Garouste, la veuve de Saporta (détail) (c) ADAGP

vitrail de l' église de Talant (Côte d'Or)

 

Si ce texte n’est ni conte, ni écrit de sagesse, il détient l’étrange magie de transformer celui qui le lit. Quitter les plaines céréalières, les vertes prairies, les bois, atteindre la grande ville et ses paysages de ports industriels, connaître les métamorphoses du corps malade, saisir les instants de désir, savoir l’inévitable séparation, tout bouscule le frêle esquif du lecteur. Le récit traque la quête du simple, du quotidien, de l’aujourd’hui et permet d’avancer en éveil et en confiance. Les personnages ne cherchent ni la consolation de l’ailleurs, ni celle du merveilleux ou du fantastique, ils éprouvent la réalité du deux, bientôt moins « un » car la mort, pour elle, est annoncée. Sans pathos, dans une épure nécessaire, un « laisser flotter » comme un lâcher prise, ces pages offrent d’être avec eux, sans tricher, avec douceur, sensualité, corps et âme. (extrait de la préface, Marcelline Roux)

 

ils en ont dit :

Marilyse Leroux sur Texture

Jacques Morin sur Texture

Bourgogne magazine (jan-fev 2016)

Lucien Wasselin sur Texture

Brigitte Aubonnet sur Encres vagabondes

CHANTAL DANJOU, Revue Concerto pour marées et silences
« Vers la mer, Chant d’amour et d’adieu offre au lecteur une expérience autobiographique et profondément touchante du « carpe diem », rapprochant au plus vif le sensible et le texte. L’auteur nous fait entre dans le poème comme dans l’eau du fleuve, par continuité du geste, d’une part : la nage, le corps descend à l’eau pour éprouver sa sensation vivifiante, et puis pour mourir ; par continuité du texte, d’autre part ; les caractères droits passent aux italiques sans transition, les uns saisissant, (ac)cueillant les autres, récit et citations poétiques interférant, écrivains dialoguant dans un saisissant effet de présence-absence. De la même façon, l’homme et la femme du récit sont-ils pris dans des miroitements et des réminiscences, se parlant jusqu’à l’extrême de leur chant d’amour. C’est aussi une façon de s’inscrire au cœur même du processus de la vie et de la mort à l’œuvre qui « est d’un bleu assez dense », comme le ciel et comme un Nicolas de Staël dont la référence réitérée accompagne les pages, les émotions, l’existence ténue, la mort prévisible. » (…/…)

 

 

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Dernière modification : 30-Aoû-2017