Le temps d'ici |
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Le temps d'ici, Marilyse Leroux (poésie)La poésie de Marilyse Leroux choisit résolument le côté de la lumière, celui de l’air. Nul angélisme, pourtant, l’air aussi a ses vertiges, son affolement. Mais à explorer l’espace, le mystère de l’eau vive et le réseau des arbres, au moins peut-on espérer découvrir, agrandi aux dimensions du paysage tout entier, un visage qui n’est plus seulement le nôtre propre, mais accède à l’universalité du « nous ». La poésie de Marilyse Leroux est partage de sensations, d’émotions, d’élan, quête de ce qui dépasse. Ce recueil esquisse une géographie du vivant, à la fois minutieuse et fervente.
Ils en ont dit :le prix de poésie des Ecrivains Bretons 2014, remis à Saint-Brice-en-Coglès (près de Fougères, Ille et Vilaine), labellisé premier village en poésie en 2012, a été décerné à Marilyse Leroux pour son recueil "le Temps d'ici" paru aux éditions RhubarbeMichel Baglin, sur Texture Ouest-France du 23 mars 2013 Brigitte Maillard, Le Monde en poésie Jacques Morin, dans Décharge n°158 Marilyse Leroux propose une poésie bien à elle. Tout alentour fait appel à ses vibrations. Les éléments naturels sont ses premiers interlocuteurs : la mer, la terre, le ciel… Avec une tendresse particulière pour l’oiseau qui apporte à son écriture comme un contrepoint permanent. Enfin la lumière et le vent contribuent à cette atmosphère salutaire et chaleureuse. « toute chose / est habitable / ici bas » On est dans une poésie en apesanteur. Le poète est attentive au moindre changement sur la vitre, au moindre signe dans l’aire du silence : « une griffure d’herbe / ouvre la main du paysage » Rien ne paraît assombrir cete vision du monde, où l’œil fécond est roi, et l’habit semblable à la peau. A peine une pénombre nimbe-t-elle l’horizon, une mélancolie cerne-t-ellle les yeux du soir, que l’auteur encourage à nouveau et que sa vitalité vainc toute chose. « Pourquoi hâter le soleil ? / La patience est notre alphabet ». Elle tente de déceler le mystère qui habite le temps et les êtres, elle sait qu’il demeure indicible, comme la vie, et s’autorise à l’écrire dans sa volatilité, sa clarté et sa légèreté. Marilyse Leroux rayonne de bienveillance et d’apaisement. Elle sert la beauté simple du monde, sans afféterie ni mièvrerie. Il y a comme une renaissance perpétuelle et un panthéisme doux dans cette saisie neuve du réel. On est toujours du côté du lumineux et les ombres se relaient sur le chemin de l’aube. Jean-Noël Leblanc, Le Journal du Centre (17 mai 2013) "C’est le printemps, il faut tutoyer les arbres et frôler les grandes mains d’un doux soleil avant de caresser la nuit. Marilyse Leroux respire cet univers d’une voix poétique qui entre en communion avec la nature, lorsque « le jour nous habille d’une peau de vent »..." Marie-Josée Desvignes, Encres et plumes Alain Hélissen dans Diérèse n°59-60 La poésie de Marilyse Leroux s’inscrit entre ombre et lumière, dans ce temps d’ici où « toute chose est habitable ». Hymne au vivant, ses vers semblent suspendus, prêts à l’envol mais tout autant dans la proximité immédiate du paysage terrestre, lui qui n’a pas de fin. Marilyse Leroux emploie, tout au long de ce recueil, un « nous » appelant à l’universalité : « Nous portons les vêtements / des lieux que nous aimons » (…), « une main nous soulève / au-dessus du paysage », (…) « Nos pas seront des gués / par où s’en iront des pieds d’enfant », (…) « le temps nous regarde passer ». Le temps d’ici interpelle ainsi ses lecteurs, dans un désir de partage, de communion avec l’environnement naturel, nous faisons partie de l’univers infini mais toujours à portée de regard. Et, comme les plantes, nous nous accrochons à la lumière du soleil, respirons le même air, puisons aux mêmes sources notre envie de vivre. « Nos chemins sont nos racines », y « courent les sandales de l’enfance ». Marilyse Leroux livre une poésie porteuse d’espoir et d’harmonie, invitant l’homme à s’extirper de la pesanteur des mots pour partager la légèreté de l’air et voir le paysage par le dessus. « Tout est possible », écrit-elle. parce que « tout est là / derrière la vitre. » Mais sans doute sommes-nous trop aveuglés par ces lumières artificielles braquées sur nous pour apprécier notre chance d’habiter le monde. Le temps d’ici ouvre un espace qui, sans céder à un idéalisme béat, s’avère salutaire. Eliane Biedermann dans Interventions à Haute Voix Bruno Geneste dans Sémaphore, n°1 : "Le recueil est une grande envolée blanche, un mouvement dans la clarté du jour "sous l’or pur de la lumière". Une longue traversée, celle d’un chemin vers la plénitude, un vide qui nous espace, nous grandit, « certains jours / la lumière s’unit aux arbres / pour une danse immobile / en dehors de nous ». Cécile Guivarch sur Terre à ciel Marie-Josée Christien dans Spered Gouez Michel Host sur La Cause littéraire Marie-Josée Desvignes dans Les Cahiers du sens Jean-Marie Alfroy dans les Cahiers de la rue Ventura Jacqueline saint-Jean sur revue Texture |
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