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Sang Fille

   

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Martine Roffinella, Sang Fille (nouvelle)

Lui, le père, n'a pas de fille, n'en a jamais voulu. Elle, la fille, a tout essayé pour avoir un père, en vain. Alors ? S'en faire une raison ? Une déraison ? Et s'il venait la chercher la semaine prochaine, pour aller manger des glaces ?

 

9782374750149, 54 p. - 5 euros

 

ils en ont dit :

Jean-Paul Gaverd-Perret sur LeLittéraire.com suivi d'un entretien avec l'auteure

Revue Texture, note de Marilyse Leroux

Radio Triages, chronique "couleur papier" d'Erik Poulet-Reney, diffusion les 8, 9 & 11 mars 2017 :Pour télécharger et écouter la diffusion de la chronique podcastée, http://www.triagefm.fr/ Sélectionner « Couleur Papier. Cliquer sur les dates d’émissions enregistrées 

Martine Roffinella signe une nouvelle qu’elle titre « Sang Fille », sang comme celui qui coule dans les veines. De ce sang justement dont parle la narratrice, qui est aussi celui du père. Dans ce titre, y voir un mot-valise. Car il faut aussi entendre sans, la non appartenance. L’abcès à percer, c’est celui-ci, celui d’être née transparente aux yeux d’un père. De n’être qu’une vitre à travers laquelle le temps passe sans lui refléter les traits d’un visage, puisque sa naissance semble demeurer un déni. C’est le cri de Munch étouffé dans  la poitrine de cette fille non désirée, avec  sa rancœur, son incompréhension, son questionnement, la quête de cette  part d’amour qui lui a été volée. Alors elle l’écrit, l’expose au dessus d’elle comme une bannière, un étendard agité à tous vents, qu’à force d’allumer le feu et de forcer les serrures, les autres sachent et surtout le père, qu’elle le porte en elle malgré elle. Elle écrit par défaut ce qu’il ne lira pas. Elle écrit sans ponctuation, impose des majuscules pour respirer, son langage à elle, loin du formatage scolaire. Elle a grandi seule, à l’ombre de ce père, un arbre debout, de bois sec et sans feuillage. La fille a des envies de meurtre. La fille a mal à sa vie et peut-être l’asile n’est-il plus, en fait, qu’une échappatoire pour pleurer en silence… Une belle écriture là encore, pour évoquer la déception.

Le Courrier (quotidien suisse) du 17 février 2017 : "Un récit âpre, heurté, où soif d'mour et désir de mort sont intimement mêlés." (Anne Pitteloud)

L'Yonne magazine du 25 février 2017